Biographie de Jacques
CHABAN-DELMAS
(7 mars 1915 - 10 novembre 2000)
Le nom de Chaban-Delmas a longtemps été
synonyme d’échec. Echec en 1974,
lorsqu’il se présente aux élections
présidentielles. Abandonné par Chirac au
dernier moment, il descend
progressivement dans les sondages et
finit troisième derrière Giscard et
Mitterrand. Le coup est dur : dans les
coulisses du pouvoir, sa défaite crée le
néologisme « chabaniser ». Echec
lorsqu’il est Premier ministre, de 1969
à 1972. Auteur du projet « Nouvelle
société » pour Georges Pompidou,
celui-ci le trouve trop progressiste. Il
ne supporte surtout pas la maladresse de
Jacques Chaban-Delmas. Lorsque Le Canard
enchaîné révèle que le Premier ministre
n’a pas payé ses impôts pendant trois
ans, Chaban n’a pas d’autre choix que de
démissionner. Pourtant, Jacques
Chaban-Delmas a aussi connu des
victoires. D’abord dans son fief : élu
député de Gironde en 1946, il conserve
le poste jusqu’en 1995, soit treize
réélections. En 1947, il devient maire
de Bordeaux et garde son mandat jusqu’en
1995. Devenu Président de l’Assemblée
nationale en 1958, il reste dix ans à ce
poste. Et le perchoir semble lui plaire,
puisqu’il y retourne en 1978. Ainsi
qu’en 1986. L’Assemblée finit par le
nommer Président d’honneur. Enfin,
Chaban-Delmas devrait aussi être
synonyme de combat. Engagé dans la
Résistance depuis 1940, le loup entre
dans la bergerie. Nommé au sein du
ministère de la production industrielle
sous Vichy, il sert d’indicateur à la
France libre pendant deux ans. De Gaulle
lui reconnaît ce mérite et l’engage dans
son armée pour libérer Paris. Alors, si
la presse et les ennemis politiques de
Chaban-Delmas ont vu en lui un éternel
perdant, l’histoire reconnaît bien ses
grands hommes. (Source :
Fluctuat.net)
Nos autographes
de Jacques CHABAN-DELMAS
"A Madame ..., en hommage de
l'auteur, Jacques Chaban-Delmas, 22
juillet 1986"
"Merci, cher ami, rien ne vaut
un orfèvre pour parler d'orfévrerie.
Très cordialement"
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